Ces MIRACLES qui défient la science

Les MIRACLES, surtout ceux de la Bible et de l’histoire chrétienne jusqu’à nos jours, suscitent la dérision dans les esprits rationalistes, qui les tiennent pour pure superstition, ou escroquerie des masses crédules, ou alors comme des phénomènes inexpliqués « en l’état actuel de nos connaissances scientifiques ».

Le RATIONALISME et le NATURALISME postulent que tout (tout !) dépend des lois naturelles. Donc que Dieu n’existe pas, donc aussi le surnaturel, donc aussi les miracles. Les miracles sont déclarés impossibles. En sorte que si vous y croyez, vous passez pour un demeuré. Beaucoup de gens s’interdisent donc – par crainte de moquerie – d’accepter le surnaturel et les miracles.

La vraie rationalité ne s’enferme dans aucun dogme. Elle reconnaît les faits quand ils s’imposent. Et elle cherche à les comprendre. Or, les ‘miracles’ abondent dans le christianisme. Alors même que l’institution ecclésiale est toujours restée d’une extrême prudence à leur égard, soucieuse d’éviter toute dérive superstitieuse ou manipulatrice.

 

La vraie RATIONALITÉ n’est pas limitée aux DOGMES du rationalisme ou du naturalisme. La vraie rationalité n’est-elle pas d’abord de reconnaître les faits avant de prétendre les expliquer, ou qu’ils relèvent de la supercherie ? Nier a priori les miracles, sans même se donner la peine de les examiner, n’est-il pas tout autant irrationnel que d’y croire a priori ?

Que diriez-vous d’un juge qui rejetterait tous les dossiers d’une enquête sans les avoir consultés ? N’a-t-il pas l’obligation d’en prendre connaissance et d’y répondre ?

Actuellement, des centaines de miracles sont scientifiquement analysés et établis comme surpassant radicalement les lois naturelles. Peut-on alors honnêtement et rationnellement les nier en bloc ? Ne devrait-on pas au moins s’interroger sur leurs causes possibles, ou alors sur nos croyances et nos préjugés ?

Notons que le christianisme s’est toujours bâti sur des signes et des prodiges qui accréditaient ses prophètes, puis le Christ lui-même (Act 2,22 + 43), puis la prédication évangélique (Act 2 – 4 – 5 – 8 etc.). « Le Seigneur confirmait leur parole par les signes qui l’accompagnaient » (Mc 16,20) N’y a-t-il pas là une forme de rationalité où Dieu veut attester la véracité de son action parmi nous !? L’ignorer ou la nier sans autre procès est de toute évidence un parti-pris idéologique, matérialiste et anti-chrétien !

Nous recommandons ici l’Enquête sur les miracles dans l’Église catholique. 

Et aussi la Vidéo DIEU ? (d’Olivier Bonnassies) à partir de 35’43’’.

Des miracles de tous genres (voir aussi les liens ci-joints)

> Guérisons : La plupart des miracles reconnus par l’Église sont des guérisons. Lourdes en est le principal lieu au monde. Les enquêtes médicales y sont draconiennes : sur des milliers de guérisons constatées à Lourdes, seules 70 ont été reconnues comme indéniables. (Voir ici ou ici.) Sont systématiquement écartées les guérisons que l’on peut attribuer au psychisme ; mais nombreuses sont les guérisons sans doute authentiques, qui n’ont été ni déclarées ni soumises aux analyses.

> Apparitions, surtout mariales, et accompagnées de miracles : Zeitoun (le Caire 1968, en pays musulman ! ici et ici), Lourdes, Rue du Bac (Paris),  Fatima (Portugal, avec la fameuse dance du Soleil), etc.

> Protections diverses. Exemple des missionnaires miraculeusement protégés de la bombe atomique à Hiroshima – et encore ici.

> Statues qui pleurent du sang ou des larmes humaines ; ou suintent de l’huile. La thèse du canular est classique. Mais bien de ces phénomènes ont subi de rigoureuses enquêtes qui les ont confirmés. Notons que ceux-ci sont toujours accompagnés d’un appel à la conversion (pleurs ou sang), ou attestent la bénédiction divine (huile) (voir ici et ici)

> Stigmatesplus nombreux qu’on ne croit, dont ceux de Padre Pio. Phénomènes amplement étudiés et confirmés médicalement – sans quoi la supercherie serait dévoilée depuis longtemps, et l’Église discréditée.

> Miracles eucharistiques : Le plus célèbre est celui de Lanciano (début 8e s. + ici), où l’hostie se transforma en chair du cœur humain et le vin consacré en sang humain, ce qui fut parfaitement authentifié par les expertises scientifiques (1970 ; le sang est du groupe AB+, le même dans tous les miracles eucharistiques, et le même que sur le Linceul de Turin et d’autres reliques ; ceci rend caduque toute hypothèse de supercherie). Sur les multiples miracles eucharistiques, voir ici + ici. Ces miracles, scientifiquement authentifiés, accréditent incontestablement la réalité de l’Eucharistie-Corps-du-Christ. 

> Imputrescibilité du corps de certains saints (voir ici et ici : Ste Catherine Labouré, St Vincent de Paul, Ste Germaine de Pibrac, Padre Pio, St Charbel Makhlouf, Ste Thérèse de Lisieux, etc.). Tout cela sans aucun procédé artificiel. Avec en bonus d’autres signes : parfums, guérisons…

> Lévitations (voir)

> Visions racontant surtout la vie de Jésus avec des précisions confirmées plus tard par les découvertes archéologiques ou historiques : Thérèse Newman (parlant l’araméen, langue de Jésus, qu’elle n’avait jamais appris) et les célèbres récits de Maria Valtorta.

> Multiplications d’aliments …faisant suite à celles de Jésus dans les évangiles : par ex. avec Jean-Marie Vianneycuré d’Ars ; ou don Bosco.

> Inédie : Vie sans alimentation ni eau durant des années, le plus souvent avec stigmates, donc des pertes de sang. La seule nourriture n’étant que la communion eucharistique hebdomadaire. Plus d’une dizaine de cas sont rigoureusement contrôlés au 19e et 20e s., qui excluent toute fraude pour des centaines de médecins, le plus souvent positivistes et incroyants. Trois cas bien documentés : Marthe Robin (52 ans d’inédie ! + ici et ici), Thérèse Newman (35 ans d’inédie ; cas le mieux contrôlé) ; et enfin Rolande Lefebvre (+ ici, + cet article). Et bien d’autres cas relatés par René LAURENTIN ou par Lucien DALY.

> Bilocation dans la vie de saints, dont Padre Pio ou d’autres saints.

> Et enfin deux « images non faites de main d’homme », qui sont les objets les plus mystérieux et les mieux étudiés par la science, et confirmés dans leur caractère authentique et miraculeux. Ces dossiers pèsent donc très lourds dans la confirmation du christianisme :

— Le Linceul de Turin (voir : Le LINCEUL de Turin, signe de Thomas)

— Et l’image miraculeuse de la Vierge de Guadalupe (voir L’image miraculeuse de la Vierge de Guadalupe)

 

Réflexion

>> Pour le chrétien, le miracle n’est guère étonnant car il fait partie de la Révélation. Le miracle est connaturel à Dieu, le Tout-puissant. Les miracles sont clairement évoqués dans la Bible, surtout avec Jésus, puis ses disciples, ainsi que dans l’histoire chrétienne depuis 2000 ans. Si Dieu existe vraiment, et s’il veut soutenir ses enfants, quoi de plus normal qu’il manifeste sa présence et sa bonté au travers des miracles !?

>> JÉSUS lui-même présente les guérisons comme une preuve de l’authenticité de sa mission messianique : « Les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent. » (cf. Mat 11,5). Les miracles furent essentiels à sa mission messianique pour accréditer sa suprême autorité divine — sans quoi il eût été aussitôt lapidé comme un blasphémateur. De même, on ne pourrait expliquer l’incroyable expansion du christianisme sans ses miracles depuis la Pentecôte (Act 2 s.)

>> L’Église a toujours été d’une extrême PRUDENCE, et même MÉFIANCE, face aux miracles. Dès le 11e s., le magistère catholique se méfiait des fraudes et réclamait des enquêtes rigoureuses.

Par exemple au 17e s., l’Église mena une enquête sévère pour la reconnaissance du célèbre « Miracle de la jambe repoussée », dit Miracle de Calanda ou de N.-Dame de Pilar.

>> Au 19e siècle, l’Église durcit encore sa posture critique, craignant d’être taxée de naïveté par le rationalisme triomphant (source). D’où la création, en 1883, du Bureau médical de Lourdes, toujours en place aujourd’hui, dont la rigoureuse procédure de reconnaissance restreint considérablement la reconnaissance des miracles (voir).

>> Les analyses scientifiques des miracles — requises par l’Église quand ceux-ci sont notoires et quand ces analyses sont possibles — confirment que ces miracles dépassent effectivement les lois de la nature. Bien-sûr, la certification absolue à 100 % n’existe théoriquement pas en science. Mais est-il honnête et rationnel de refuser a priori toute probabilité des miracles lors même que toutes les lois naturelles sont totalement dépassées, et que la science confirme que ceux-ci sont naturellement impossibles ? Sans parler du nombre considérable de ces ‘cas exceptionnels’.

La reconnaissance du miracle reste RATIONNELLE même si elle porte sur des faits sur-naturels — qui ne sont pas pour autant irrationnels. De surcroît, ces phénomènes vont toujours dans le sens de la nature (guérie ou sublimée) et de l’accomplissement de l’homme dans son humanité, et dans sa vocation spirituelle. À la différence de tout cas de sorcellerie ou de monstruosité.

L’ÉGLISE DÉFINIT LE MIRACLE comme une intervention divinepar-delà les lois de la nature, comme un signe de Dieu qui manifeste sa présence et son amour, selon une signification spirituelle, le plus souvent comme un appel à la foi ou à la conversion, ou l’exaucement d’une prière instante. Et cela toujours en relation avec le Christ (même avec l’intercession de la Vierge Marie ou d’un saint). Avec enfin la transformation spirituelle de la personne miraculée.

Le Dr Patrick Theillier, du bureau médical de Lourdes, définit le miracle en le mettant aussi en concordance avec les expériences de vie après la vie (EMI ; voir Une VIE après la mort ?). (Voir aussi son témoignage.)

>> Ainsi, les types de miracles évoqués ci-dessusaussi étonnants soient-ils, configurent toujours au Christ lui-même ou reproduisent ses actes. Ceci est évident pour toute forme de guérison. Mais aussi avec les stigmates (passion), ou l’inédie (= Christ vraie nourriture). Ou encore la non-putréfaction de certains corps (= Christ-Résurrection). Ou les miracles eucharistiques (eucharistie = Jésus en personne). Ces ‘signes’ sont toujours en référence au Christ, s’accompagnent toujours de l’action de grâce, d’une vie souvent sanctifiée, et de fruits évangéliques. Tout cela exclut totalement des prodiges quelconques, surtout démoniaques. (Le Démon pourrait-il conduire au Christ ?)

>> Certes, d’autres phénomènes inexplicables ou ‘merveilleux’ peuvent se produire ailleurs, par exemple chez des mystiques hindous ou bouddhistes (inédie, lévitation…). Mais l’Église ne les tient pas pour ‘miracles’ vu qu’ils restent en question : Par quels pouvoirs ? Et en vue de quoi ?

>> En nos temps modernes, ces dossiers, cliniquement validés, sont néanmoins occultés voire niés ou moqués par un négationnisme purement positiviste ou idéologique et anticlérical. Certains scientifiques agnostiques en ont fait la pénible expérience.

Le professeur Yves Delage, agnostique réputé de la Sorbonne, reconnut dès 1902 l’authenticité du Linceul de Turin et l’impossibilité du faux malgré tous les préjugés contraires. Il dénonçait le parti-pris antireligieux de ses collègues : « Nous avons donné des raisons qui sont au moins des commencements de preuves. C’est aux adversaires de les réfuter. Si elles n’ont pas été accueillies par certaines personnes comme elles méritaient de l’être, c’est uniquement parce qu’on a indûment greffé sur cette question scientifique une question religieuse qui a échauffé les esprits et faussé la droite raison. Si, au lieu du Christ, il s’était agi d’un Sargon, d’un Achille on d’un pharaon quelconque, personne n’eût trouvé rien à redire. » (source)

Le Dr Alexis Carrel, rationaliste et sceptique comme la plupart des scientifiques du 19e s., se rendit à Lourdes (1902) dans l’intention de démystifier les fameuses guérisons miraculeuses. Mais il assista, stupéfait, à la guérison quasi instantanée d’une grabataire en phase terminale (Le voyage de Lourdes, 1913). Il mit cependant 40 ans, jusqu’à sa mort (1944), pour surmonter ses doutes et avouer le miracle. (Voir icià partir de 18’10’’)

>> Cependant, les miracles ne forcent personne à croire. La preuve : malgré toutes les études scientifiques qui les confirment, beaucoup les rejettent obstinément sans autre forme de procès. Ce qui ne date pas d’hier : malgré ses innombrables miracles, connus de tous à son époque, Jésus Christ fut condamné à mort par les grands prêtres (cf. Jn 12,47).

CONCLUSION : Sur les miracles, deux positions opposées

1/ Le REFUS systématique et aveugle de tout phénomène non explicable par la science. Cette attitude est-elle vraiment rationnelle ? Ne serait-elle pas plutôt dogmatique ? C’est le naturalisme, pour qui le surnaturel n’existe pas ; mais aussi le rationalisme, qui met la raison au-dessus de tout, jusqu’au négationnisme de ce qui la dépasse.

2/ La RECONNAISSANCE des faits miraculeux suite à une analyse clinique rigoureuse. Si l’on admet l’hypothèse DIEU et le surnaturel, il n’y a aucune raison de refuser les miracles. Les miracles n’ont rien d’anormal si Dieu existe bel et bien, et agit en faveur de ses enfants. Cette attitude est donc rationnelle.

Si nous examinons honnêtement ces miracles, ne devraient-ils pas au moins nous interpeler, voire bousculer notre incrédulité ? Il est trop facile ou malhonnête de les balancer systématiquement dans la poubelle des fraudes ou de la crédulité.

>> Miracles et Écriture sainte s’accréditent mutuellement. Les miracles reconnus par la science rendent parfaitement crédibles ceux rapportés dans les Écritures en les actualisant. Et en retour, les évangiles et la Révélation biblique nous donnent la clé et la signification des miracles, qui sont bien les signes du Dieu vivant et sauveur.

>> Finalement, quoi d’étonnant dans ces miracles si le Dieu révélé en Jésus Christ est Celui qui agit toujours pour ses enfants comme au temps du Christ !? Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « le Dieu des miracles », et que le christianisme est appelé « la religion des miracles ». Sans ses miracles, le christianisme n’aurait jamais pu s’implanter dans le monde païen et ses persécutions.

 

 

NB. Les ‘miracles’ dans l’islam

L’islam reconnaît que son prophète Mahomet ne peut se revendiquer d’aucun miracle(Ce que la théologie chrétienne considère comme la preuve qu’il n’est pas un vrai prophète.)

Pour l’islam, c’est le Coran lui-même qui serait miraculeux, d’abord en lui-même en raison de sa prétendue ‘perfection’ (S. 2,23 ; S.10,38 ; S.26,195 ; S.16,103, etc.), prétention parfaitement discutable aux yeux de la critique textuelle et historique.

Ensuite, le Coran serait miraculeux en raison de ses ‘révélations scientifiques’, lesquelles sont supposées anticiper de plus de 1000 ans leur découverte par la science moderne.

Mais ces prétendues ‘révélations scientifiques’ sont en fait tirées des connaissances médicinales ou d’observations antérieures à l’islam, ou alors sont de pures conjectures d’interprétation qui n’ont rien de vraiment scientifique. En tout cas, elles ne sont en rien comparables aux innombrables MIRACLES bien réels et authentifiés dans le monde chrétien. Voir par ex.  Les « mirages » scientifiques du Coran

Hormis les prétendus « miracles du Coran », on n’en connaît guère d’autres dans le monde islamique. Et on comprend mal pourquoi Allah aurait gratifié sa ‘révélation’ et son peuple de prétendues révélations scientifiques miraculeuses sans que sa religion ne soit ensuite porteuse ni de la rationalité, ni du développement de la science moderne – tout cela étant issu du monde judéo-chrétien.

Patrick THEILLIER : Les miracles, signes de Dieu – en concordance avec les EMI

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